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Shantae and the Pirate's Curse (2015) - Jeu vidéo

Jeu vidéo de WayForward et Inti Creates Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One et 3 autres Plateforme, aventure, action 5 février 2015

Shantae and the Pirate's Curse est un jeu vidéo de plates-formes et le troisième épisode de la série Shantae.

Après les événements de Shantae: Risky's Revenge, au cours desquels Shantae a dû détruire l'incarnation de ses pouvoirs, Shantae a été forcée de s'adapter à une vie sans ses pouvoirs de génie. Tandis que la ville natale de Shantae est soudainement conquise par Ammo Baron, qui en devient légalement le nouveau maire, Shantae est contactée par son ennemie jurée, Risky Boots, dont les troupes et les équipements ont disparu.

Film Shantae and the Pirate's Curse (2015)  - Jeu vidéo
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The Pirate’s Curse est typiquement un Metroidvania-light comme je les aime : mignon, rapide, sexy, drôle et sans grosse prise de tête. Un ton léger pleinement assumé, une aventure courte et bien rythmée, un sourire irradiant votre visage, la manette bien en main.

Troisième épisode de la série donc, qui nous met une fois de plus aux commandes de Shantae, devenue maintenant humaine (bouh le vilain spoil !), qui va devoir botter le derrière du grand méchant Pirate Master. Elle va pour le coup s’acoquiner avec Risky Boots pour partir à la recherche de l’emplacement de la tombe du vil démon. Classique, certes, mais l’intérêt n’est pas dans ce synopsis format timbre-poste. Il réside plutôt dans les échanges souvent très épicés entre les différents personnages. Très second voire troisième degré, The Pirate’s Curse joue avec le joueur en parsemant un peu partout diverses piques et clins d’œil. Et pour le coup, il arrive à toujours taper dans le mille, sans jamais devenir lourdingue. C’est frais et plaisant, le tout couvert de multiples artworks colorés et sexy… On en redemande. À noter que la traduction française est relativement moyenne. Optez pour une version anglaise dans la mesure du possible.

Le gameplay est classique, mais diablement efficace. Une ville centrale avec marchands et upgrades, plusieurs niveaux à explorer avec une nouvelle capacité dans chacun et le boss attitré, puis le monstre final à déglinguer. Deux fins différentes, selon le nombre de magies noires que vous aurez trouvées (vingt au total), des « quarts de cœur » à dénicher (trente-deux), et quelques succès en mode pgm (no hit) et « speed-run » bienvenus (oui, j’aime les speedruns). Vous devrez par ailleurs résoudre une sorte de puzzle scénarisé dans chaque niveau avant d’ouvrir la porte du donjon. L’occasion de rencontrer de multiples personnages tous plus fous les uns que les autres, qui vous obligeront à accomplir quelques quêtes secondaires. Un peu de backtracking donc, mais toujours géré avec talent (items pour revenir au bateau, protections en tout genre, power-ups et cie). On évolue vite, on apprend, le jeu se renouvelle assez bien. C’est fun, c’est plaisant. Six à sept heures pour le finir une première fois sans rien connaître, ça me semble raisonnable. Quelques petits pics de difficulté qui repousseront les plus jeunes d’entre nous, mais rien d’insurmontable.

Techniquement, le titre nous fait en plus un quasi sans-fautes. La 2D pixel art (issue de la 3DS pour le coup) rend particulièrement bien. L’animation y est exemplaire, précise et détaillée, avec de grands gros boss qui font plaisir à voir. Les couleurs explosent sans cesse à l’écran, un véritable festival. C’est mignon tout plein, une 2D comme je les aime. Et arrive Jake Kaufman (Shantae - Retro Rampage City – Shovel Knight) à la rescousse pour nous pondre une OST de folie. Vivante, dansante, collant parfaitement à l’univers de Shantae, c’est une orgie auditive de tous les instants.

Petit coup de cœur pour ce titre frais et original. Un titre réalisé avec amour et passion, offrant quelques difficultés quand il le faut, sachant renouveler son gameplay au bon moment, et fournissant un replay value qui satisfera sans aucun doute les completionnistes. Seul son manque de profondeur et sa courte durée de vie (clairement assumée et voulue, attention), l’empêchent d’atteindre des sommets. Mais pour le reste, The Pirate’s Curse est un entremet de grande qualité, que j’ai dévoré avec ardeur.