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Kirby's Dream Land (1992) - Jeu vidéo

Jeu vidéo de HAL Laboratory et Nintendo Game Boy et Nintendo 3DS Plateforme 3 août 1992

Descriptif : Kirby's Dream Land est un jeu de plates-formes sur Gameboy qui est le premier opus de la désormais célèbre série des Kirby. Découvrez les pouvoirs du petit bonhomme rose qui peut absorber ses ennemis et également des objets qu'il peut recracher pour se débarrasser des ennemis et il peut également voler, nager, etc.

Film Kirby's Dream Land (1992)  - Jeu vidéo
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Rond comme un ballon, aussi jaune qu'un citron

Eh oui, le petit personnage sorti tout droit de l'imagination du concepteur Masahiro Sakurai n'a pas toujours eu la couleur rosâtre qu'on lui connaît aujourd'hui. Limite technique oblige, son apparence était celle d'une boule blanche pour cet opus sorti sur GameBoy en 1992.

Pour ses adaptations futures, il fut bien entendu décider de le mettre en couleur, passant du jaune au multicolore pour finir par le rose qu'on lui connaît aujourd'hui.

Un lien vers l'enfance

Je me suis récemment posé une question. Quels sont les meilleurs jeux que je puisse transmettre à de très jeunes joueurs ?

Sans vraiment savoir pourquoi, j'ai tout de suite pensé à une console qui ne m'est pas vraiment familière et sur laquelle j'ai très peu de bons souvenirs. La GameBoy. J'ai alors retenu trois jeux de ma ludothèque personnelle. Le premier, Super Mario Land. Le deuxième, Pokemon rouge/bleu Le troisième, vous le devinerez sans problème (j'espère) c'est ce Kirby's Dream Land.

Kirby, c'est intimement lié à l'enfance, que ce soit dans la conception de son gameplay, son univers enchanteur et ses musiques entraînantes. Le jeu est conçu pour les joueurs néophytes de la plate-forme.

Il y a tout les éléments dans ce Kirby, qui permettent à un jeune joueur d'apprécier un jeu vidéo dans sa globalité et constitue selon moi, une des meilleures entrées pour le monde vidéo-ludique.

Miroir, mon beau miroir

Kirby Dream Land : Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est le plus beau jeu de la GameBoy !

-Pas toi ! Mais tu en es pas loin.

Mine de rien, la GameBoy en a dans le ventre. Je me suis souvent fait cette réflexion en jouant à des jeux comme Link's awakening où TripWorld.

Kirby lui hérite d'une belle réalisation que ce soit dans ses décors ou ses personnages, il est sûrement un des jeux de la portable de Nintendo qui vieillit le mieux. Certains sprites sont plutôt impressionnants, comme celui du premier boss du jeu, devenu un des plus emblématiques de la série où celui de certains ennemis secondaires.

Ce Kirby accuse de l'âge de son support, il n'est pas vraiment très plaisant à voir non plus. Certains jeux vieillissent moins bien que d'autres. Ce n'est pas le cas de Kirby.

Je ne m'enfuis pas je vole

Sans fumée sans alcool, il vole ! Et ce n'est pas pour me déplaire, loin de là.

Si un certain plombier moustachu aime sauter sur la tête de ses ennemies pour les faire disparaître, Kirby lui ne fait pas dans la dentelle non plus et n'hésitera pas à avaler ses adversaires sans aucune pitié.

Les joueurs les moins courageux d'entre vous préféreront passer leurs niveaux dans le ciel, grâce à la compétence incroyable de la boule rose qui lui permet de se gonfler comme un ballon de baudruche et de foncer dans le tas, généralement sans trop de mal, pour arriver à la fin d'un niveau.

Un gameplay efficace, mais il y a un hic. Oui, notre personnage principal est beaucoup trop fort. Kirby ne craint rien, il est tout-puissant et même un jeune joueur aura du mal à trouver une difficulté intéressante dans les quatre premiers niveaux... Deuxième hic.

Déjà ?

Oui, déjà ! C'est ce que je me suis dit, petit garçon, après avoir terminé les cinq niveaux de ce jeu suite à un combat épique contre le roi Dadidou, qui était vraiment le seul affrontement difficile du soft.

Alors on arrive à la fin du jeu très facilement, on le recommence car l'aventure était courte mais plaisante. On le recommence une fois, deux fois, trois fois et ainsi de suite... Et cette musique, cette ambiance sonore, elle entre dans ton cerveau jusqu'à la fin de ta vie.

Green green le jour, green green la nuit

Je ne peux m'empêcher de fredonner l'ost du jeu à l'instant même où je rédige mon avis. Les compositions de Jun Ishikawa sont les plus vifs souvenirs qu'il me reste de mes années GameBoy.

Une bande-son d'à peine quinze minutes qui restera sûrement dans vos mémoires durant un bout de temps et qui malgré les limites techniques de la console se débrouillent vraiment plus qu'honorablement.

Un ticket pour DreamLand ?

Prenez un ticket pour Dreamland. Ce n'est pas cher et peu chronophage. Un agréable retour vers le passé, en somme.

Avis pour jeunes joueurs et les archéologues du jeu vidéo, voici un petit jeu qui a su marquer mon enfance et celle d'un bon nombre d'autres joueurs.

Bon jeu à tous.