Mayor of Kingstown - Série (2021)
Dans une petite ville du Michigan, la famille McClusky est le pouvoir entre police, criminels, prisonniers, gardiens de prisons et politiciens alors que la survie de la ville ne repose que sur le nombre de prisons dans la ville et le nombre de prisonniers qu'elle contient.
Une très bonne série thriller-action que je recommande, d'autant que "Mayor of Kingstown" semble très peu vue en France (30 notes sur SC, aucune critique sur allo-ciné!).nD'ailleurs j'ai hésité à monter jusqu'à 8/10, car la série s'avère vraiment efficace, dès le premier épisode, qui choisit de sacrifier un personnage central.nnMais trop de petites choses m'ont agacé tout au long des 10 épisodes certains personnages (la mère incarnée par Dianne Wiest, la belle-fille mutique...), la pseudo love story entre Renner et la rouquine, et un dernier épisode qui laisse trop d'arcs narratifs en plan (si y a pas de saison 2 ça craint), après un avant-dernier épisode qui envoyait du bois.nn"Mayor of Kingstown" est l'œuvre du polyvalent Taylor Sheridan, personnalité en vogue à Hollywood, à la fois acteur, scénariste ("Sicario", "Comancheria"), réalisateur ("Wind River", déjà avec Jeremy Renner) et producteur.nCette série estampillée Paramount nous plonge avec violence dans une ville américaine (fictive) entièrement dédiée au business des prisons. Ce n'est pas à proprement parler une série carcérale, car les principaux héros vivent à l'extérieur, à l'image de Jeremy Renner, sorte de super négociateur qui évolue parmi les divers gangs ethniques, les matons, les flics et les politiciens, en s'efforçant de maintenir l'ordre et la paix sociale.nnLe gros atout de la série réside dans sa dureté, montrant le genre humain sous son aspect le plus animal, loin des standards de l'entertainment, avec notamment une call-girl traitée comme un véritable esclave sexuel. Ames sensibles s'abstenir...nToutefois, cette volonté de réalisme est battue en brèche par quelques excès contre-productifs. Ainsi, certains passages outranciers nuisent à la vraisemblance générale, même si je ne doute pas que les prisons américaines puissent ressembler à un nid de serpents.
