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On The Verge - Série (2021)

Les aventures de quatre amies dans la quarantaine qui vont devoir affronter leur midlife crisis dans un Los Angeles pré-Covid. À travers cette comédie, Julie Delpy avec son regard d’expatriée dresse un portrait drôle et impertinent de la société américaine.

Film On The Verge - Série (2021)
SERVEUR 1

Créée par Julie DELPY, cette minisérie raconte les destins de Justine, Anne, Ella et Yasmin, sur le point de basculer. En pleine crise de la quarantaine, ces femmes jonglent – tant bien que mal – entre leur vie familiale et leur vie professionnelle…nElles ont toutes une situation différente affublée d’un mari pervers narcissique (et en recherche d’emploi), Justine (Julie DELPY) brille dans son métier de cheffe d’un restaurant à la mode ; en crise avec son mari, Anne (Elisabeth SHUE) est une styliste débordée ; mère de trois enfants (de pères différents), Ella (Alexia LANDEAU) tente – par tous les moyens – de trouver des sources de revenus pour subvenir aux besoins de sa famille ; enfin, Yasmin (Sarah JONES) va sortir d’un congé maternité de 12 ans de façon très inattendue.nLes personnages de Justine et Ella sont les mieux écrits, sans doute parce que Julie DELPY et Alexia LANDEAU sont co-scénaristes de la série (on n’est jamais mieux servi que par soi-même). nCeci dit, le scénario est un peu décousu, et les scènes – de qualités inégales – ne soutiennent pas toujours l’intérêt. Parmi les bons moments, j’ai particulièrement aimé la fête de l’épisode 8, ainsi que les tout derniers épisodes.nCe programme est relativement drôle, car Julie DELPY n’a rien perdu de son humour ni de son autodérision, notamment lorsqu’elle met en scène sa propre personne (une star hautaine et froide) à laquelle se confronte son personnage de fiction (je n’avais jamais vu ça !). Il y a du Woody ALLEN dans son travail ; et féministe car On The Verge nous montre des femmes proactives et relativement libres, qui décident de ne pas subir leurs vies.nC’est également le reflet de la société US (notamment des Angelinos).nL’ensemble reste quand-même bien inférieur aux précédentes productions (les longs-métrages) de la plus américaine de nos réalisatrices françaises.